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Trouvailledelasemaine#2 3 pour le prix d'une

Bonjour à toutes et à tous,


Je continue mes recherches concernant Emile Lucien Specht dont j'ai réussi à trouver la photographie dans Trouvailledelasemaine#1. Je rappelle qu'il était photographe de son état. Cette semaine, j'ai trouvé non pas un document mais trois documents très intéressants.


  1. Un article dans les faits divers du journal d'Yvetot, l'abeille cauchoise


Comme ai-je fait ?


Au lieu de chercher Specht, j'ai essayé de mettre un autre nom, en lien avec lui et la région, "Deligny Achille" dans la barre de recherche sur Gallica. C'est vraiment un outil particulièrement intéressant pour la généalogie. J'ai trouvé cet article : Ce que vous trouverez, ou pas dans Gallica.


Ayant vu Yvetot (Et Yvetot est proche de la zone géographie concernée) dans le titre d'une des réponses, j'ai souhaité lire l'article qui parlait aussi de Specht puisqu'il y a eu un échange de coups entre les deux quelques jours avant le 30 janvier 1932. Achille Deligny était présent au décès de la femme de Specht, Léa Lebeaux à Sassetot-le-Mauconduit mais aussi avec eux dans un recensement sur Paris (j'ai perdu l'information exacte). Il a également travaillé pour De Dion-Bouton pendant la guerre.



Cet article m'a permis d'apprendre que le couple Specht-Lebeaux habitait à Sassetot-le-Mauconduit depuis 1929 chez Deligny donc au 61 rue de Péqueux aux grandes dalles. On peut trouver des cartes postales sur ce blog. Léa Adolphine Lebeaux est en effet décédée le 13 novembre 1931 à Sassetot-le-Mauconduit. J'ai eu l'acte par la mairie, il y a déjà quelques années. C'est Deligny qui a fait la déclaration du décès de Léa. Où était Specht ? Dans l'acte, il est écrit qu'elle est décédée en son domicile alors que c'est pas le cas. J'aimerais beaucoup lire le procès-verbal des faits mais je ne sais pas comment chercher, si vous avez une idée.


  1. La déclaration de succession de Léa Lebeaux


Après avoir vu les liens entre Valmont et Yvetot, j'ai eu l'idée de regarder les tables de successions et absences à Valmont où j'ai trouvé Léa Lebeaux. J'avais déjà cherché à Fécamp mais sans succès car c'était, pour moi, la plus grande ville à proximité.


Les archives de la seine-Maritime ont eu l'amabilité et la rapidité de m'envoyer la déclaration de succession en date du 22 avril 1932. J'ai ainsi pu me faire une idée de la fortune du couple. On y apprend aussi que Specht logeait à la pension Jomat à Ancrettevile-sur-mer. Cela permet de savoir que le déménagement prévu a bien eu lieu.


  1. Vente de meubles


J'a relancé une recherche sur Gallica à l'intérieur du journal d'Yvetot avec le simple mot "Specht". Et j'ai trouvé l'annonce de la vente de mobiliers par Maître Barbier, huissier à Valmont le jeudi 10 mars 1932 à 14h dans les dépendances du cottage des Ifs à Ancretteville-sur-Mer. Il est très probable que ce soit bien lui puisqu'il n'y avait pas d'autre Specht dans les environs. Il logeait également là-bas sur la déclaration de succesion.



Cela nous permet d'avoir un aperçu d'un intérieur dans les années 1920-1930.


Mon objectif est toujours de trouver le décès d'Emile Lucien Specht. La seule autre information que j'ai ensuite est le transfert du corps de sa mère du cimetière de Thiais en novembre 1934 vers le cimetière de Saint-Pierre-en-Port où est déjà enterrée sa femme. Comme il faut forcément un ascendant ou un descendant pour faire ce genre de transfert, il ne restait que lui. Il est donc potentiellement encore en vie à ce moment-là. D'ailleurs sur la tombe, les trois noms sont notés, seule sa date de decès manque. C'est normalement une concession pour deux. Beaucoup de questions se posent de ce fait.


Il faut aussi que je vous raconte le début de sa vie tout aussi passionnante.


N'hésitez pas si vous avez des idées.


Bonne journée


Zélie

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